Encore une paire d’années et le BHB, (Brienne Handball) fêtera son 50e anniversaire. Depuis sa création en 1966, une poignée de dirigeants s’est efforcé, avec plus ou moins de mal, à donner une assise à cette belle maison, au point qu’aujourd’hui le club navigue dans le positif au niveau de ses résultats.

Tout n’a pas été rose durant ce presque demi-siècle, cependant dès les premières saisons, Brienne se faisait déjà remarquer dans le contexte départemental, et très vite sur le plan régional. «  Il y a eu quelques moments de doute, c’est vrai, se souvient Bernard Mathieu, le vice président. À un moment, les piliers du club sont partis, mais la création d’une école de hand a vite redonné vie au club. Depuis deux ans, avec l’arrivée d’une nouvelle équipe dirigeante et du nouveau président Alban Heurel, le BHB compte plus de 150 licenciés avec la moitié de ses équipes concernées par le championnat régional.  »

Autre grande satisfaction, l’accession cette saison des plus de seize ans en championnat régional. « Nous avons déjà connu ce niveau durant une dizaine d’années avant de retomber, précise le vice président, il a fallu trente ans pour y revenir, c’est là une belle récompense pour le travail de fond effectué par nos éducateurs. » À noter que le BHB dispose de deux entraîneurs diplômés, d’un animateur sportif et de sept animateurs.

Des références

Club formateur, Brienne peut se vanter d’avoir eu dans ses rangs quelques noms connus du handball français, notamment chez les féminines. Corinne Pécheux, plus de cent fois gardienne de but de l’équipe de France, a été formée au club, tout comme Delphine Cendré, également internationale A. Quelques références dont sont très fiers les dirigeants Briennois. «  C’est normal, souligne Bernard Mathieu, vous pouvez même dire qu’aujourd’hui nous avons une de nos filles qui se trouve au pôle espoir de Dijon et qui a en tête d’évoluer également à haut niveau. »

Par contre, le positif n’est pas à 100 % concernant ses installations. Si le BHB affiche d’excellents résultats, les infrastructures ne sont plus à niveau. «  Il faut reconnaître que le club est à l’étroit dans ses murs, regrette Bernard Mathieu, comme le gymnase du collège qui n’est plus dans le coup. Il nous faudrait une structure plus adaptée. Le projet d’une nouvelle salle dépend beaucoup de l’intercommunalité, mais elle n’a pas la compétence sportive actuellement. »

Beaucoup d’ambitions et des résultats prometteurs, le BHB aimerait s’élever plus encore, à condition ne plus jongler dans la gestion de ses entraînements.